Le site, sa géologie fournissent les clefs pour inscrire le nouveau musée dans le territoire du Chemin des Dames où le sol est le seul témoin des combats tragiques de la première guerre mondiale.

La crête calcaire qui court sur une trentaine de kilomètres entre les vallées de l'Aisne et de l'Ailette donne les raisons du paysage comme de son histoire violente. Ainsi le projet tend à faire lire la ligne de crête, pour renvoyer à l’histoire du lieu.

La totalité du terrain est remodelée dans la continuité naturelle du grand paysage.

Une vaste prairie fleurie en référence aux champs est installée.

Le parking est déplacé d’un seul côté de la route pour retrouver une vue spectaculaire sur la vallée.

Les installations utilitaires qui perturbent la lecture du site sont démolies. Une plateforme d’observation sur la vallée est placée en avant du musée, elle profite de la « fenêtre naturelle » déjà ouverte sur la vallée par l’arrêt des boisements sur le coteau. Elle rattache d’emblée le musée à son territoire, aux autres lieux de mémoire de la guerre 14-18 qui jalonnent le Chemin des Dames.